Nous avons récemment découvert que les fractones sont omniprésents dans le cancer. L'analyse des marqueurs de fractones chez des patients atteints de glioblastome, de carcinome de l'intestin et de l'estomac, de tumeurs du rein, du foie, du poumon et de l'ovaire a révélé de nombreux fractones alors que les membranes basales étaient généralement absentes. Cela indique une modification de la matrice extracellulaire (microenvironnement) susceptible de recâbler les cellules tumorales et de favoriser leur croissance et leur prolifération.
Nous émettons l'hypothèse que les fractones associés au cancer capturent les facteurs de croissance à leur profit pour finalement développer des masses tumorales. La recherche sur les fractones associés au cancer pourrait permettre de mieux comprendre les mécanismes de progression du cancer et de concevoir de nouvelles thérapies pour lutter contre le cancer.
Collaboration avec Laurent Corcos, DR Inserm, UMR 1078, Brest.